Dimanche 22 mai, Semenya a, en effet, remporté le 800m en 01 :56.64 et amélioré l’ancienne marque qu’elle détenait elle-même (01 :58.26), depuis le 6 mai à Doha. Elle bat également le record du Meeting (01 :59.80) détenu par la Russe Yekaterina Poistogva depuis juillet 2013.
Lièvre de la course, l’Ukrainienne Anastasiya Tkachuk a pris la tête de la course durant les premiers 400m en imposant un train et un temps de 56.70, puis la championne du monde en salle en 2016, Francine Niyonsaba (Burundi) a pris les devants et a essayé de se détacher de la chaine de ses concurrentes.
Niyonsaba a couvert 600m en 1: 27.92, mais ne pouvait pas secouer la forte présence de Semenya, qui l’a distançait de 50 mètres dès le début de la course et qui s’éloigna pour terminer à 0,05 loin du record de la ligue de Diamant établi en 2012 par Niyonsaba.
La Burundaise s’est accrochée pour finir deuxième en 1: 57.74, alors que la Française Renelle Lamote a devancé Eunice Sum (Kenya) pour terminer troisième avec un record personnel de 1: 58,84 et la championne du monde en 2013 est entrée en quatrième position avec un temps de 1: 59,32.
La championne du monde du 800m à Pékin en 2015, Marina Arzamasova du Bélarus, a mené une course très décevante et terminé huitième en 2: 01.49.
Le Meeting international Mohammed VI d'athlétisme, dont la 9è édition, disputée dimanche à Rabat, a été la première étape africaine dans l’histoire de la Ligue de Diamant, a apporté son lot de performances sportives, avec quatre meilleures performances mondiales de l’année (MPM) et sept nouveaux records de cette manifestation sportive.